Votre enfant au cours du 17e mois

Au cours du 17e mois, votre enfant continue à s’entraîner assidûment pour devenir encore plus autonome. C’est surtout sa mobilité et ses capacités, comme manger, boire, dessiner ou jouer, qui sont maintenant au centre de l’attention. Le développement du langage progresse également : votre petit moulin à parole vous raconte des histoires avec une grande ferveur, imitant volontiers votre façon de parler.

À 16 mois, les jeunes enfants savent généralement :

• marcher en toute sécurité,
• monter des escaliers avec assistance,
• dire environ 50 mots (ou plus),
• manger avec les mains et boire dans un gobelet,
• construire des tours stables,

Les changements physiques de votre jeune enfant

Votre bout de chou marche-t-il librement et sans aide depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois ? Si oui, comparez son empreinte actuelle à celle que vous avez prise lorsqu’il était bébé. Non seulement le pied a considérablement grandi, mais sa forme a également changé ! Pour une bonne raison : les muscles et les tendons sont renforcés par l’entraînement permanent à la course, les os sont plus stables et la voûte plantaire se soulève. La forme de l’empreinte ressemble déjà beaucoup plus à celle d’un pied d’adulte.

À 16 mois, votre enfant voudra tout faire lui-même. Encouragez son désir d’autonomie et renforcez son sentiment d’efficacité personnelle en le soutenant activement dans cette démarche :

• Tendez-lui des vêtements faciles à enfiler, mais sans automatiquement l’habiller, par exemple, des bottes en caoutchouc, un bonnet ou une écharpe.
• Faites-lui chercher ou apporter des objets simples et incassables, par exemple pour mettre la table ou la débarrasser.
• Laissez-le se laver les mains et le visage lui-même.
• Laissez-le jeter lui-même le linge dans le panier à linge après l’avoir changé.
• Faites-lui verser de l’eau d’une bouteille dans un gobelet.

En fonction de la dextérité dont fait déjà preuve votre bout de chou, cela peut parfois prendre plus ou moins de temps. Quelque chose peut tomber ou tomber à côté. Soyez simplement patient et calme. Vous pourrez alors bientôt constater par vous-même à quel point votre enfant est enthousiaste et heureux de sa réussite. Votre patience sera bien récompensée par ses yeux brillants et son rire ravi !

Un exercice simple et amusant à la fois pour la coordination œil-main et la motricité buccale : les bulles de savon ! Montrez à votre bout de chou comment vous faites des bulles de savon et il sera ravi d’essayer de produire lui-même ces délicates bulles irisées.

Le menu pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner est prêt, mais vous manquez d’idées pour les collations ?

Pratique et facile à préparer :

• collations rapides à base de baies ou d’autres fruits de saison, de préférence de qualité biologique
• bâtonnets de légumes à base de concombre, de poivron, de chou-rave ou de carotte, de préférence de qualité biologique

Découpez des morceaux, des bâtonnets ou des tranches de la taille d’une bouchée et disposez-les sur une assiette, et voilà la collation idéale. Pour ceux qui le souhaitent, associez à cela des encas adaptés aux enfants. Ainsi, l’alimentation saine de votre petit gourmet est assurée. Si vous voulez aller vite, vous pouvez aussi conserver les légumes frais dans une boîte de conservation au réfrigérateur, bien préparés pour un ou deux autres repas.

Le yogourt ou le fromage frais sont parfaits pour les trempettes. Des boulettes de riz au lait ou des tranches de semoule peuvent également être un bon complément de temps en temps.

Pour varier un peu les plaisirs, ne manquez pas les encas à base de céréales, comme les bâtonnets de millet ou d’épeautre, et les bretzels non salés. Trempés dans des légumes à tartiner ou un peu de fromage frais, ils comblent les petits creux de manière saine.

Votre bout de chou préfère le sucré ? Dans ce cas, préparez des crêpes saines sans sucre, finement tartinées de compote de fruits et enroulées pour former un en-cas sucré simple mais délicieux. Elles sont également faciles à préparer pour les collations du lendemain.

La première période difficile de bébé est dépassée. Lorsque les jeunes enfants deviennent visiblement plus autonomes et que les turbulences de la vie quotidienne le permettent, de nombreux parents souhaitent passer plus de temps à deux. À 16 mois, votre petit rayon de soleil est peut-être déjà régulièrement en garde ou occasionnellement chez ses grands-parents pour quelques heures. Si ce n’est pas le cas, c’est le moment idéal pour confier votre enfant à une baby-sitter pendant quelques heures et profiter d’un peu d’intimité en couple.

Les baby-sitters sont l’alternative si vous ne pouvez ou ne voulez pas faire appel à des membres de votre famille. Cela ne vaut bien sûr pas seulement pour un rendez-vous avec votre conjoint, mais aussi pour des rendez-vous professionnels ou privés importants auxquels vous ne pouvez pas emmener votre jeune enfant.

Vous trouverez des personnes de confiance ici, par exemple :

• auprès du service de la jeunesse, qui propose généralement des cours de baby-sitting et place les personnes ayant suivi ces cours auprès des parents intéressés,
• auprès des centres d’éducation familiale et des associations caritatives ou par le biais du réseau local des paroisses,
• par l’intermédiaire de votre crèche ou des gardiennes d’enfants,
• par voie d’affichage dans les universités proposant des formations à l’enseignement et à la pédagogie,
• par l’intermédiaire d’autres parents ou du voisinage,
• via des portails de placement en ligne.

Les baby-sitters doivent être aussi bien préparés et fiables que possible. Idéalement, ils ont de l’expérience dans la garde d’enfants et le sens des responsabilités. Il est préférable de clarifier les détails à l’avance :

1. de quoi votre enfant a-t-il besoin pour manger ou boire pendant votre absence ? Votre enfant a-t-il des allergies ou des intolérances que votre baby-sitter doit connaître ?
2. Quelles sont les possibilités d’activités disponibles ? Lesquelles préférez-vous exclure ? Cela vaut surtout pour les sorties à l’aire de jeux (pendant la journée) ou les activités ludiques proposées dans la maison.
3. Où êtes-vous joignable ? Quel numéro d’urgence faut-il appeler ?
4. Quelle est la meilleure façon de calmer votre bout de chou (le jour/la nuit) ?

Au cours de sa deuxième année, votre petit tourbillon est attiré comme un aimant par les autres enfants. Sur l’aire de jeux, dans le bac à sable ou dehors dans la rue, les jeunes enfants cherchent automatiquement à se rapprocher des autres enfants. Si votre bout de chou est plutôt timide et réservé, il sera au moins attentif à ce que font les enfants qui l’entourent et à la manière dont ils jouent. Laissez à votre enfant le temps dont il a lui-même besoin pour établir le contact.

Les amitiés solides ne se forment souvent pas avant l’âge de 3 ans, généralement à l’entrée à l’école maternelle. Cependant, certains jeunes enfants sont presque inséparables de leur meilleur(e) ami(e) dès l’âge de 16 à 18 mois. Ils aiment alors particulièrement passer du temps ensemble et jouer plus ou moins paisiblement ensemble ou côte à côte. Vous pouvez encourager les amitiés dès le plus jeune âge en :

• lui offrant des occasions de faire connaissance, sur le terrain de jeu, dans des groupes de bébés et de jeunes enfants, en rendant visite à des amis ayant des enfants, etc.,
• lui permettant de jouer librement, c’est-à-dire, si possible, en ne participant au jeu des enfants en tant qu’adulte que si on vous le demande,
• évitant de forcer les choses, car même les jeunes enfants ont besoin de suffisamment de temps pour s’engager avec des personnes étrangères, aussi petites soient-elles.

Les liens amicaux sont souvent assez lâches, les petits conflits et les brefs débordements émotionnels ne sont pas rares. En revanche, ils sont généralement oubliés le lendemain et votre bout de chou se dirigera avec joie vers l’ami qui, hier encore, faisait couler ses larmes.

Les relations amicales précoces ont un effet très positif sur les jeunes enfants. Ils développent des compétences différentes dans leurs relations avec leurs pairs qu’avec les adultes, jouent généralement plus librement et de manière plus désordonnée les uns avec les autres, ce qui favorise à la fois l’imagination et le comportement social.